3. La symétrisation de l'autre sein
L’objectif d’une reconstruction mammaire est d’obtenir 2 seins symétriques en forme et en volume. Il est donc, dans la majorité des cas, nécessaire d’opérer le sein qui n’est pas malade pour le réduire et/ou le remonter afin qu’il ressemble au sein reconstruit, on appelle cela « la symétrisation ».
Dans certains cas c’est profitable (si le sein est très volumineux, ou très tombant) et donc très bien vécu ; parfois cela l’est moins car la symétrisation passe forcément par la réalisation de cicatrices sur le sein sain. La nécessité d’une symétrisation est discutée au cas par cas et rien n’est obligatoire. Parfois, pour éviter des cicatrices on tolère une asymétrie.
La symétrisation est réalisée en général lors de la 2ème intervention, elle faite en même temps que les retouches sur le sein reconstruit.
Une échographie et une mammographie de moins de 6 mois doit toujours avoir été réalisée.
"L'autre sein" devant ressembler au sein reconstruit, toutes les mesures sont prises sur le sein reconstruit, puis repportées sur le sein à symétriser. En général, les cicatrices sont faites en "ancre de marine" (ou T inversé). Si le sein est trop volumineux, il est réduit, sinon il est simplement "remonté". Lorsque l'aréole et le mamelon le permettent, il est possible d'en greffer la moitié sur le sein reconstruit pendant la même intervention.
Les séquelles sont une diminution de sensibilité de l'aréole et des cicatrices qui s'estompent avec le temps mais ne disparaissent jamais.
Cette intervention nécessite 2 ou 3 jours d’hospitalisation, 15 jours de cicatrisation (pansements tous les 2 jours) et 2 mois de port de brassière compressive.