Les lambeaux fessiers : I.G.A.P. et S.G.A.P.

Ces lambeaux sont réalisés dans de très rares cas car ils sont très difficiles à prélever. Ils apportent un volume et une surface de peau importants même chez les patientes très minces. 

Comme pour le DIEP, pour que ces lambeaux survivent une fois transféré pour reconstruire le sein, il est nécessaire de réaliser des branchements (anastomoses) vasculaires avec des vaisseaux situés derrière une côte. Comme pour le DIEP, ces vaisseaux peuvent se boucher et le lambeau peut nécroser. Dans ce cas il est nécessaire de réaliser un lambeau de grand dorsal de sauvetage.

 

La cicatrice au niveau du sein est la même que pour un DIEP : la cicatrice de mastectomie reste présente et on ajoute une cicatrice dans le sillon sous mammaire.

AU niveau de la fesse, la cicatrice est soit dans le « sillon sous fessier » pour le lambeau IGAP (I pour inférieur), soit sur la fesse pour le lambeau SGAP (S pour supérieur).

Le choix de l’un ou de l’autre lambeau se fait en analysant l’angioscanner qu’il faudra faire quelques semaines avant l’intervention.